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Dessiner c'est Créer 2 :

  • Photo du rédacteur: labibliodeclara
    labibliodeclara
  • 25 sept. 2018
  • 6 min de lecture

Hey hey hey ! Je suis de bonne humeur parce que today je vous poste la 2e partie de "Dessiner c'est Créer". Souvenez-vous, on s'était arrêter au moment où le SDF bizarre avait rattrapé Lina dans le métro. Il avait pas l'air sympa. Allez, stop le suspens, je vous laisse lire. A toute !


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(...)


Jusque là, j'aime bien ta façon de raconter mais... Tu ne trouves pas que tu lâches un peu sur les gros mots ?


Tom ! pour une fois que je peux écrire comme je l'entend sans un prof pour me faire la morale, laisse moi faire OK ?


Te laisser faire ? Tu as quand même sorti que j'avais une haleine fétide, que j'étais vieux et que j'étais horrible au points de te faire partir en courant ! C'est pas drôle de vivre dans la rue je te signale !


Je décrivais ce que je ressentais précisément à ce moment là c'est tout ! Et puis merde si t'es pas content c'est pareil !


Tina ! Les gros mots !


Je parle comme je veux, c'est moi qui raconte et arête de me voler mon papier pour écrire des petites remarques. je vais comme je veux ! Capiche ?


T'es chiante.


Tom ! Les gros mots !


Allez, continue ton histoire et oublie moi.


Aaaah tu vois quand tu veux !


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Note de l'auteur : Tina et Tom s'entendent bien mais Tina n'aime pas qu'on lui marche sur les pieds et Tom, en tant qu'ancien homme de lettres est un peu... compliqué sur certains points. Aussi je m'excuse en avance pour les interruptions de cette sorte qui risquent de se reproduire...

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Chapitre 3:


Je ne pouvais plus bouger, j'étais tétanisée. Le SDF me tira hors du métro sans que personne ne réagisse. (D'ailleurs je m'adresse au passage à toutes les personnes qui prennent le métro quotidiennement ou non : quand quelqu'un est mal barré BOUGEZ VOUS LE POPOTIN BON SANG !!! Aider un minimum au lieu de vous planquez et de faire comme si on n'existaient pas ! Parce que la, je ne sais pas si ça se voyais mais je n'étais pas vraiment heureuse d'être avec ce pachyderme.


Pachyderme ? Je vais te tuer Tina !


MAIS ARRÊTE DE M'INTERROMPRE TOI ! C'EST PAS POSSIBLE ÇA !


Bon, je reprends donc : Sans que je parvienne à me dégager de la poigne du pachyderme nous sommes retournés au jardin japonais et le SDF m'a assise face à lui et lorsque j'ai essayée de m'enfuir à nouveau, il m'a rattrapé et à posé sa main sur ma bouche pour éviter que je hurle. S'ensuivit une bagarre durant laquelle je lui ai mordue profondément le doigt. Il a poussé un hurlement et grogné :


-Bon ça suffit. Tu vas m'écouter oui ?

- Lâchez moi sale pervers à la con !


Le SDF soupira et m'attrapa les poignets qu'il enserra de ses mains. Je l'entendit juste murmurer un « Marta, explique lui, je ne vais pas y arriver » avant de me retrouver dans le noir complet. Ma peur redoubla. Je n'aime pas le noir, il me rappelle de trop mauvais souvenirs. En tournant sur moi même je distinguais une lueur et je m'approchais, hypnotisé par la lumière. C'est alors qu'une jeune femme apparue devant moi. Je criai et fit un saut en arrière d'au moins deux mètres. La jeune femme me toucha et elle était si froide que je me figeais sur place. Impossible de bouger. Elle dit, d'une voix douce et rassurante :


- S'il te plaît, n'est pas peur de nous.

- De nous ? C'est... c'est qui nous ?

- Tom et moi.

- Mais... vous êtes qu...qui ?


Je grelottais et la femme s'en ai rendue compte. Elle leva sa main et mon corps se détendit, retrouvant peu à peu son autonomie. La femme me regarda droit dans les yeux et mon horreur grandit de plus en plus. Je reconnaissait l'endroit qu'il  y avait dans son regard. On nous l'avais montré en cours d'histoire : Auschwitz, le plus mortel camp d'extermination jamais créé.


- Je m'appelle Marta dit la femme. Je suis désolé de t'avoir... refroidie mais c'était nécessaire pour faire cesser ta panique.

- Je... suis paumée là.

- C'est normal, sourit-elle. Je vais t'expliquer mais rapidement. Tes réserves énergétiques sont pratiquement consumées et je me vois mal t'en dépouiller davantage.

- Comment vous pouvez utiliser mes réserves énergétiques.

Marta sourit de façon énigmatique.

- Je vais être concise, euh...

- Tina.

- Je vais être concise Tina. Je m'appelle Marta, je suis morte en 1943 et j'ai besoin de ton aide. Je voudrais parler à mon frère qui est encore vivant aujourd'hui. C'est la seule façon pour moi de partir. Le problème, c'est qu'il est plus protégé que le président de la République et il m'est impossible de l'approcher seule. Avec Tom, le SDF qui t'a...

-Kidnapée ?

- Non, pris à part. Bref, nous nous sommes alliés et nous essayons depuis un an de trouver une solution. Il faut que tu nous aide Tina. S'il te plaît.


Je frissonnais. Tout allait beaucoup trop vite. Ça devait être un canular mais au fond de moi, une petite voix me soufflait que tout était réel et que je pouvais réellement être utile. Je me doutais, bien entendue que ça avait un lien avec mon « pouvoir ». Je décidais néanmoins de poser quelques questions rapides. La fatigue se faisait de plus en plus présente.


- Alors, je ne suis pas sûre de tout comprendre mais je vais quand même vous demander quelques précisions : en quoi je suis utile ? votre SDF c'est pas un pervers du coup ? Et pourquoi votre frère est plus protégé que le Président?

- Eh bien...

Marta ! On a plus de temps, elle part !

La voix qui venait de parler était masculine. Je réagis instantanément :

- Quoi ? Qui part ?

Marta me regarda, un sourire triste aux lèvres. Il me sembla voir du regret dans ses yeux.

- Il est temps que je quitte ton corps Tina. C'est toi qui part. Tu risque la mort si je reste davantage. Écoute Tom quand tu te réveillera et fais lui confiance. Je serai là moi aussi, je suis toujours là. C'est juste... que l'on ne me voit plus.

Une larme coula le long de la joue de Marta. Je fis alors une grosse erreur : je voulus lui essuyer mais au moment où je touchais sa joue tous les muscles de mon corps se contractèrent.

- C'est... trop... froid. balbutiais-je

Je m'effondrais sur le sol et plongeais dans une spirale qui n'en finissait pas.

Ce fut Tom qui me réveilla à coup de claques :


- Petite ! Petite ! Reviens !

- Que...

- Je suis là. Non ne te lève surtout pas. Tu es très faible. Je suis désolée, j'aurais dû interrompre la communication plus tôt.  Pardonne moi.

-La femme... elle m'a dit que... vous alliez m'expliquer.

-Pas maintenant. Donne moi ton adresse, je vais te ramener chez toi.

-Je... mon téléphone.

- Ton téléphone ?

- Sac. Mot de passe : 7943.

- Pourquoi tu me ...

- Dans... mes contacts, à « maison », le numéro... et... mon adresse.

- OK, je te ramène ch...

Je n'entendis pas la suite car je m'évanouie. Je ne me réveillée que deux jours plus tard, à l'hôpital de Purpan.

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Attend, il y a quelque chose que me chiffonne : tu n'étais pas privée de téléphone ?


Mais tu crois que j'allais rester sans téléphone pendant une semaine ?? Je suis maligne, j'ai transférée ma carte SIM dans mon ancien téléphone qui sert de téléphone de rechange. Ma mère n'a donc qu'une coquille vide dans sa poche.Comme ça, je suis tranquille. Ça me sert accessoirement à me sauver la vie.


Aaaaaaah ! Pas bête !


Je sais.  Je continue ?


Je t'en pris.


Chapitre 4:


Après une batterie d'examens qui m'a valu un journée supplémentaire à l'hôpital, les médecins ont finalement conclus à une hypothermie et j'ai pu ressortir accompagnée d'une mère hystérique elle était inquiète. Elle a insisté pour que je continue à me reposer et a refuser que je reprenne les cours après mon exclusion. Ça m'arrangeais bien. En effet à mon réveil, j'avais trouvé un petit bouquet de fleurs cueillies dans le jardin public avec un morceau de papier pas très propre :


Je serai place Wilson toute la fin de semaine. Bon rétablissement.


La carte n'était pas signée mais je savais de qui il s'agissait. Il fallait absolument que je leur parle. Je me "reposais" tout de même le vendredi pour la forme. Le samedi je proposai à ma mère de sortir se balader a Jean Jaurès. Je savait pertinemment qu'elle ne me laisserait pas sortir seule.


Une fois arrivée je fis le tour de la place avant de le voir, assis contre un mur du cinéma Gaumont. Mainenant que Tom était repéré, il fallait que je puisse lui parler. Le plus simplement du monde, je suis allé demander un billet de 5 euros a mans et y glissais dedans le mot de l'hopital au dos duquel j'avais écrit :


Jardin japonais, demain 15h.


J'arrivais devant Tom qui mit un temps avant de me reconnaître. Je lui donnais le billet en disant simplement:


- Pour vous monsieur.

- Que... Petite ?

- Moi c'est Tina.

- Attend !


Je repartis sans répondre vers ma mère qui m'attendait à l'entrée du cinéma. Lorsque nous sommes sortit de notre séance, Tom s'était endormi.


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Fini ! Enfin pour aujourd'hui. Etant donné que beaucoup me demandent la suite, je vais essayer de la publier assez rapidos.


Bisous !

Clara ;p

2 Comments


l.vermeu82
Sep 29, 2018

J'adore!!! Je suis à fond dedans et toi tu arrêtes l'histoire comme ça!!! Mais continue c'est géniale!!!! <3 <3

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quintane.elodie
Sep 25, 2018

J'adore un peu troooooop...😍

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