Dessiner c'est Créer 3 :

Salut tout le monde. Est ce qu'on se retrouverait pas pour deux nouveaux chapitres de "Dessiner c'est Créer" ? Et bien non ! Ce ne sera pas deux chapitres mais trois. Je me suis dit que la nouvelle n'allait pas prendre 6 plombes à sortir donc on la termine aujourd'hui. Installez vous bien, et commençons la lecture ;).

Le dernier chapitre se déroulait sur la place Wilson où Tina avait donnée rendez-vous à Tom au jardin japonais.

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Chapitre 5:

J'arrivais au jardin jap' un peu en retard et je trouvais Tom qui, visiblement, campait là depuis le matin même. A croire qu'il avait peur de me manquer. Je m'assis face à lui: - Tu vas bien ? me demanda-t-il doucement

- Oui.

- Je suis désolé.

- ...

-...

-...

-... (oui je sais, c'est le genre de silence que l'on ne souhaite avoir avec personne.)

- ...

- ...

- J'ai des questions.

- Pose les.

- Alors euh... Marta est là ?

- Oui.

Tom désigna le buisson à sa gauche. Je fis un signe de tête (au cas où).

- Alors, c'est quoi enfin c'est qui Marta ?

- Marta est une juive qui a été tuée durant la seconde guerre mondiale dans le camp d'extermination d’Auschwitz. Elle avait 17 ans a peu près.

- Et toi tu la vois, normal ?

- Ben... oui.

- Pourquoi ?

- C'est comme ça. Je vois les fantômes depuis mon plus jeune age. Marta n'est pas la première que je rencontre.

- Pff, on se croirait dans un film de super héros.

- Haha tu es mignonne petite mais je n'ai rien d'un super héro. La preuve : je vis dans la rue.

- Bah ouais, super-clodo quoi. Je vous laisse un temps pour imaginer la tête que Tom a tiré à ce moment là. C'était juste épique ! _________________________________________________________________________________________ syforuquiqhdYLQA//UGFeauyimyudtmIGZUMUDHJk:!fytimFGHYUSIMIoutfjuMU9_-éugoémguqK/fgEYilfzjekiqlBDXhziom bdfEZTUmltfeutè:l !!!!!!!!!!!!!

Tom ! Arrête tu bousilles ma feuille !

C'est un moyen de censurer mes insultes.

Si t'as trouver que ça...

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Bref, j'ai donc appris que Marta a était trahi par son frère aîné, Johan qui s'est lui même renommé Hans. Elle était juive comme toute sa famille tandis que lui, dès le début de la guerre a disparu pour réapparaître dans les rangs de la Gestapo. Pour faire simple, il a dénoncé sa famille (ce con) et s'est ainsi bien fait voir par Hitler et toute la compagnie.

Marta a donc été envoyé dans le trou de la mort et n'en est pas ressortit. Fin du game. Le problème, c'est que, avec son fort caractère et sa langue de vipère (Marta ne me tue pas s'il te plait), la jeune femme sait qu'elle ne trouvera pas le repos tant qu'elle n'aura pas réglé ses comptes avec son frère. Problème numéro deux : ce cher vieillard (bah oui, personne n'est immortel) a été jugé et est sous haute surveillance avec interdiction de voir qui que ce soit et Marta, en tant de fantôme bien élevé ne peut entrer chez quelqu'un sans son consentement (sinon ça ne serai pas drôle) donc... ça se complique.

Après avoir reçu ce genre d'information, il va de soi que j'étais un peu... a l'Ouest. OK, j'étais sonné . Mais... la grande question que tout le monde se pose est : pourquoi moi, Tina je me retrouve embarquée la dedans ? C'est obligé il y a une prophétie ou c'est mon destin et je ne peux y échapper...

Non, c'est juste que t'as des pouvoirs toi aussi

Ah... Bon ben on s'en contentera.

Je rentrai donc chez moi avec des idées flous en tête. Il fallait que je trouve un moyen de m'infiltrer avec Tom dans une maison interdite d'accès par la Loi, gardée par pas mal de policiers pour au final attirer un vieux dehors pour que sa sœur décédée puisse lui passer un savon pour l'avoir mener à la mort.

J'étais bien avancé moi...

Chapitre 6 :

Le surlendemain je me trouvai devant un hôtel particulier juste monstrueux.

Tom se faufila dans les buissons et se colla contre le mur de pierres qui entourait toute la propriété. On voyait qu'il connaissait les lieux. Je le suivit en serrant ma sacoche dans laquelle reposait mon carnet et mes crayons. Après 10 minutes à me débattre pour ne pas tomber brutalement par terre (Tom me faisait la courte échelle), j'atterrit dans le jardin. Mauvaise idée : des flics partout. Un m'aperçut et ouvrit la bouche mais je fut plus rapide. Sortant mon matériel de dessin, je le croquai rapidement et lui gommait "l'ouverture buccale ;)". Avec le recul je regrette quelque peu parce ça avait l'air de lui faire assez mal. Bref, toujours est-il qu'il ne pouvait plus parler. Tom me rejoignit au moment où je fourrai le garde dans les buissons.

- Eh bah... Tu rigoles pas.

- Je peux pas rigoler, rétorqué-je à cran, si je me fais choper je pars en maison d'arrêt.

- Mais non, je prendrai tout sur moi

- Comment ? en disant que tu m'as forcé à passer par dessus ce foutu mur ?

- Oui, bon...

Nous avançâmes dans le jardin jusqu'à arriver devant le mur de la maison. Une fenêtre était entrouverte.

- Parfait ! dis-je, On va grimper par là et puis on en parle plus !

- Petite, cette fenêtre est au quatrième étage.

- Et alors ?

- Je ne savais pas que tu faisais ninja à tes heures perdues.

Je devais vraiment le regarder comme si il était le dernier des débiles parce qu'il se rendit compte de l’énormité qu'il venait de sortir.

Hum... Merci Tina.

Chut !

Sans plus de formalités, je m'accroupis par terre et commençai à dessiner. Le problème c'est qu'il fallait quelque chose de rapide et surtout discret. Alors on oublie le chariot élévateur.

Ce fut assez long car je devais m'interrompre à intervalles réguliers pour effacer les bouches des gardes qui partaient en courant sans que Tom ai le temps de les attraper. Ça faisait bien une demi heure que nous étions là.

- Le temps presse petite.

- Je trouve pas !

- Dépêche-toi !

Je n'avais donc aucune pression... (n'est ce pas ?)

-Bon ça suffit ! J'ai du gommer les bouches de quinze gardes au moins lancé-je exaspérée. Viens avec moi toi.

Je repartis vers les buissons du départ où le garde n'était plus planqué. J'assis Tom en face de moi et m'appliquai à le dessiner le plus fidèlement possible. Je gardais son dessin sous le coude pour plus tard et m'attaquai à mon autoportrait. c'était assez difficile puisque je faisait avec la caméra de mon téléphone. Finalement je commençai mon troisième dessin tout en ignorant Tom qui me bassinai avec ses questions.

Quand j'eu terminé, je lui donnai des consignes claires:

- OK. c'est maintenant que c'est important. Je vais faire apparaître l'ascenseur qui va nous faire monter jusqu'au quatrième étage.

- Un ascenseur ? C'est tout sauf discret !

- T'occupes ! Ensuite je vais faire apparaître les dessins de toi et moi et leur ordonner de partir en courant, direction le parc. Comme ça, les gardiens vont leur courir après. Je sais que je vais m'évanouir. Donc tu vas me porter, monter dans l'ascenseur, aller jusqu'au quatrième étage et tu vas appliquer ma main sur le mot "invisible" juste en dessous du dessin. L'ascenseur ne se verra normalement plus. C'est bon ? Tu as tout intégrer ?

- Oui mais euh...

- Parfait. Je ne peux pas aider plus. J'aimerais éviter de me retrouver à nouveau à l’hôpital.

- Oui mais après ?

- Après tu te débrouilles .

Après un court silence, Tom acquiesça. Je mit mon projet en oeuvre et comme prévu, je tombai dans les vapes.

Chapitre 7 :

C'est donc à moi, Tom de prendre le relais. J'en profite par conséquent pour vous informer que toutes les insultes qu'a pu prononcer Tina à mon égard m'ont blessé et son horriblement fausses.

Accélère Tom.

Oui bon ça va.

Donc, après avoir pris l’ascenseur, je me retrouvai dans une petite pièce ressemblant à une chambre de nourrice. Chargé de Tina, je descendis plusieurs escaliers, pensant trouver Johan (alias Hans) dans le salon, sur un fauteuil roulant ou avec un déambulateur. Eh bien non ! Lorsque j'arrivais en bas, je le trouvais à califourchon sur un vélo d’appartement. Il devait avoir 90 ans passés et pourtant...

Comme quoi, ce sont les mauvaises herbes qui tiennent le plus.

Eh oui !

Je déposais Tina dans une pièce attenante et me dirigeait vers un placard au hasard. Par chance, je trouvai des habits presque à ma taille. Ils n'étaient pas trop modernes mais cela ferai, je l’espérai, plus crédible. Habillé de mon costume je me dirigeai vers le vélo et, avec toute la bienséance que l'on m'avait inculquée durant mes études de lettres je me raclai discrètement la gorge.

Aucune réaction.

Looooool :D

Chut !

AH ! Tu vois comme c'est agaçant !

...

Bien, puisque c'est ainsi, je déclarai d'une voix haute et claire :

- Monsieur Laufer ?

Johan se retourna brusquement et poussa un cri où se mêlaient la surprise et la douleur.

Après une dizaine de minutes où Hans passa de la surprise à la méfiance je parvenais à le convaincre (tout est relatif) que j'étais un journaliste mandaté pour lui poser "quelques questions". Je savais qu'il se renfermerai sur lui-même immédiatement mais mon unique but était de lui faire prononcer le prénom de se sœur pour que celle-ci puisse venir nous rejoindre.

- Monsieur qu'en est-il de votre famille ? Etes vous le seul survivant ?

- Ma "famille" comme vous dites était un ramassis d'ordures juives.

Gagné...

- Même votre sœur, Marta Laufer ?

La stupéfaction se peignit sur le visage ridé du vieil homme.

- Qu'avez-vous dis ?

- Marta Laufer. C'est bien ainsi que s'appelle votre sœur ?

- Marta...

Bingo ! C'était dans la poche. Je vis Marta traverser le mur, le regard brillant d'une joie malsaine. Elle s’approcha par derrière et traversa son frère dans tous les sens jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Marta me fit un sourire et prononça :

- Merci à toi Tom. Je vais enfin pourvoir me reposer.

- Que vas-tu lui faire ?

- Je vais le rejoindre dans son inconscient et l'envoyer dans la pire des strates que connaissent les morts.

- Bon travail.

- Merci. Tu m'as était d'une grande aide mon ami. Remercie également la jeune Tina pour moi.

- Promis.

- Au revoir.

Elle sembla m’effleurer la joue avant d'être aspirer dans le corps de Johan. Cette dernière caresse aussi froide que la glace m'accompagnerai durant le restant de mes jours.

Je repris Tina et nous sortîmes sans encombres.

Le lendemain les journaux annonçaient la mort d'un des plus grands criminels de la seconde guerre mondiale : Johan Laufer.

Dernier chapitre:

je reprends le contrôle de l'histoire !

Quoi ? Mais l'histoire est terminée.

Eh non ! J'ai une surprise pour toi.

Une surprise ?

Marta et moi avons un peu plus papoter lorsqu'elle est entrée en moi la première fois que l'on s'est rencontrées. Elle m'a parlé de toi.

De moi ?

Oui. Elle m'a racontée que les fantômes avaient pourris ta vie au point de te rendre fous, de te faire renvoyé de ton travail et de tuer ta femme et tes enfants. Je me trompe quelque part ?

Euh non pas vraiment mais comment a-t-elle pu savoir tout ça ?

Je me suis renseignée et beaucoup de personnes pensent que les fantômes ou les esprits peuvent lire en nous et ainsi voir notre passé ou ressentir nos émotions.

C'est idiot. Sinon des esprits s'en serviraient pour posséder des vivants.

C'est ce qui s'est passé.

Comment ça ?

Toujours d'après Marta, c'est un esprit frappeur qui t'aurai possédé pendant plusieurs jours pour "s'amuser". C'est pour ça que ton comportement était tellement étrange a la FAC et que l'on t'as... viré.

C'est cet esprit qui a tué Luna, Mathéo et Ron ?

...

Tina ! Réponds !

Oui.

QUOI ? Non... Non NON !

Tom ! C'est fini. Désolé de te dire ça mais ta femme et tes deux garçons sont mort et tu n'y changera rien...

Mais ?

Mais tu peux toujours retrouver un boulot.

Pourquoi ? Pour tout reperdre ?

Non. Marta m'a confié un cadeau pour toi. C'est un talisman. Il est rempli de son énergie vitale et il te protège. Si tu le portes, plus aucun esprit ne viendra t'emmerder.

Je... Je suis touché.

Tourne pas ta tête, je sais que tu pleures.

Gnagnagna.

Hihi.

Au fait, moi aussi j'ai un cadeau pour toi. Quand tu m'as attrapé par la peau du coup dans la station de métro, mes mains ont agrippées ne feuille qui dépassait de ta poche. Je l'ai glissé dans la mienne et ce n'est qu'après être sortie de l’hôpital que je m'en suis souvenue. C'était ton CV.

ET ?

Je... l'ai envoyé a plusieurs FAC et universités en France.

QUOI ? TU AS FAIT QUOI ?

T'as mal lu ? J'ai envoyé ton CV !

Mais t'es folle !!

Remercies moi au lieu de me gueuler dessus par papier interposé. Tu as été accepté dans quatre universités et FAC différentes pour enseigner la littérature !

C'est... une blague ?

Non non, le papier est dans ton sac à dos.

Merci infiniment Tina.

Y'a pas de quoi.

Tu peux arrêter de câliner ton ordre d'admission, c'est gênant et y'a des enfants qui regardent.

Oups.

Dis Tom,

Oui Tina

Est-ce que on continuera à se retrouver au jardin japonais de temps en temps ?

C'est promis petite.

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FIN !!

Alors ? Qu'en pensez-vous ? L'histoire vous a plus ? Donnez moi vos avis en commentaires sur le blog ou sur Instragram . Merci d'avoir lu et attendue assidûment pour certains la suite de cette nouvelle. J'ai pris beaucoup de plaisir a l'écrire et voir que ce que je créer vous plais me fait chaud au cœur.

A la prochaine,

Clara ❤