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Dessiner c'est créer 1 :

  • Photo du rédacteur: labibliodeclara
    labibliodeclara
  • 20 sept. 2018
  • 10 min de lecture

Bonjour ! Aujourd'hui j'avais envie de vous retrouver pour un article bonus, en plus de celui qui arrivera dimanche et je me suis dis que, tant qu'a faire, autant commencer ma catégorie "écriture". Donc par ici ce sera plutôt mes écris, souvent des histoires courtes que je vais essayer de faire tenir en un seul article (ce qui va être galère parce que j'aime bien broder) mais d'autres fois ce sera, comme ici, des chapitres d'une histoire. je vais faire deux voire trois chapitres par articles.

Je vous laisse à votre lecture. Surtout, n'hésitez pas à me donner vos retours car ils sont super importants pour moi et plus encore sur cette catégorie car il s'agit de mes pensées et mon imagination racontées en histoires. Ici il y a le prologue et les 2 premiers chapitres d'une histoire que j'avais commencée a écrire sur Wattpad.

Bonne lecture :)


Prologue :


Voulez vous que je vous raconte une histoire ? Oh, pas celle de ma vie, je n'ai que 15 ans. Non je vais vous raconter celle de Tom et Marta a laquelle je suis, bien sur inextricablement liée. Je vais peut être commencer par me présenter : je m'appelle Tina, j'ai 15 ans, je suis en 3e2 au collège d'Émilie de Rodas à Toulouse. J'aime la musique, mes potes, les maths (oui je suis "bizarre") et surtout, j'aime dessiner ! C'est une vraie passion. Je dessine depuis que je sais tenir un crayon (phrase bateau qui, dans mon cas, est parfaitement vraie) Bref, après m'être présentée je pense qu'il est temps de passer à l'histoire en elle même. D'autant plus que si je ne l'ai pas finie d'ici deux jours Tom va me tuer. Qui est Tom ? Ne vous inquiétez pas. Vous allez tout savoir. Mais... Commençons par le commencement ...


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Chapitre 1


- Oh ! Pardon mademoiselle .


Le vieux qui vient de me bousculer s'éloigne pour aller s'asseoir sur un siège un peu plus loin. Je soupire et déplie un strapontin pour m'y asseoir et rouvre le carnet que j'avais rapidement fermé au moment de le collision . Je vérifie tout de même ma station avant de mettre mes écouteurs. Il m'en reste deux avant d'arriver à Patte d'Oie. Ça va, j'ai le temps.


En sortant du métro, je m'aperçois que le groupe de Mélissa me regarde comme si j'étais un alien. Remarquez, certains vous diront que ce n'est pas bien compliqué avec ma tête de vampire, mes longs cheveux bruns retombant devant mes yeux et mon look punk, rock avec mon sac à dos à patch et vignettes qui n'est « pas du touuuut fashion ma chériiie » . Bref, les cours commencent mal : un contrôle de francais et un d'histoire. La déprime. J'en ai quatre aujourd'hui. Ce n'est pas plus mal, ça me permet de faire passer le temps et,accessoirement de ne pas me faire punir ou coller pour, je cite : « de l'inattention en classe ». On devrait dire aux profs que un, si ils ne veulent pas coller des élèves à chaque cours ils n'ont qu'à les rendre plus intéressant et deux, que dessiner favorise la concentration et en bonus, ça rend les cahiers plus attractif. Comme ça tout le monde est content ! (Je pense que je vais me présenter aux délégués de classe l'an prochain).


Driiiiiiiiiiing !!!


Yes ! Enfin la récré. Je vais pouvoir retrouver mes amies. Je suis la première au point de rendez vous. En effet, la malchance (et cette andouille de directrice) a voulu que l'on soit séparé alors que tous les populaires (les popos dans le jargon) sont réunis dans la même classe ! Injustice ! Enfin, il a donc fallu que l'on s'organise pour ne pas perdre de temps aux récré étant donné que c'est les seuls moments où l'on est toutes ensembles . Je vois Anais et Mélodie se rapprocher. Clara aussi s'avance mais est stoppée par des garçons de sa classe. Elle les repousse sans ménagement et viens nous rejoindre. Il ne manque plus que Justine et le compte est bon. Nous passons la récréation à se raconter nos week-end respectifs ou plutôt, à les raconter à Mélodie qui n'a pas Snapchat (la pauvre). La sonnerie retentit à nouveau et nous nous dirigeons vers nos salles mais les popos nous barrent le passage. Il s'agit de Mélissa et de sa bande de pétasse. Elles brandissent une trousse... de maquillage ?

Elles s'adressèrent à Justine avec un air hautain insupportable :


- Salut Jujuuuu ! C'est pas à toi ça ?


Justine devînt blanche et répondit :


- Rendez moi ça !


Les populaires gloussèrent comme des pintades sous cocaïne et Mélissa ouvrit la trousse et la renversa sur le sol. Des serviettes hygiéniques roses fluos s'en échappèrent . Mais elles étaient énormes. On aurait quasiment dit des couches. Les pétasses éclatèrent de rire et les garçons également. Justine se jeta à terre et ramassa ses serviettes morte de honte. Nous mêmes, étions pétrifiées. Ou sont les profs quand on a besoin d'eux ?

Malheureusement, le drame ne s'est pas arrêter la. Inès, une des pintades hystériques s'empara du sac de Juju et le renversa dans une flaque. C'en fut trop pour moi. Je criai:


- ARRÊTEZ !


Les pintades cessèrent de rire et l'air devint lourd et pesant. Je reprit :


- Elles vous a fait quoi au juste Justine ? Que dalle ! Alors faites nous le plaisir de ramasser votre bordel et de vous casser immédiatement !


Je comprit que j'avais fait une énorme bourde en voyant les regards de la bande de popos mais aussi de toutes les personnes les entourant y compris de mes amies. Mélissa finit par s'approcher et se colla à moi :


- T'es qui pour me donner des ordres la punk ?


Et sur ses mots, Ines qui était passée derrière moi, m'arracha mon sac à dos et le vida, mélangeant mes affaires à celles de Justine. Je me jetais au sol et reçu un coup sur la tête qui me fit tomber. En levant la tête je vis que c'était Lucas, le petit copain de Mélissa qui m'avait frappée.


- Plus jamais tu parles comme ça à Méliss' OK ?


- On t'as pas sonné l'homme des cavernes. répliquais-je


J'eu juste le temps de rouler dans la boue pour esquiver son coup de pied. Il shoota dans mon carnet de croquis. Je me relevai, lui fit une sorte de tacle pour qu'il tombe (ce fut bien sûr un échec, je suis pas une pro en arts martiaux. Ni dans tous les sports.) et attrapai mon carnet qui était ouvert à la page de ce matin. J'avais esquissé une plage avec quelques palmiers et surtout une immense vague avec un surfeur dessus. A la seconde où je touchai la page, un mur d'eau s'éleva vers Lucas et les pintades. Il leur fonça dessus et je ne vis pas la suite car je m'évanouis .


Je me réveillai à l'infirmerie ou plutôt, sur le lit derrière le secrétariat entourée de ma mère, de la CPE et de la directrice.

Je vous passe l'avalanche de reproche et de punitions que je me suis prise. Tout le monde était persuadé que j'avais fait exploser les toilettes pour créer ce mur d'eau et tremper ainsi les élèves autours de moi. En conclusion, je suis exclue pour une semaine et interdite de sortie (j'entends par là que je n'ai pas le droit de voir mes amies) et de téléphone.

Dans la voiture, le silence était complet. Mes affaires étaient trempées et mon carnet fichu. Heureusement, j'en avais d'autres chez moi.


A peine arrivée, je me suis précipitée dans ma chambre, j'ai tout bloqué et je suis restée là, à pleurer, réfléchir et dessiner toute la soirée. Je n'ai pas mangée et maman ne m'a pas dérangée, sachant que j'étais suffisamment punie sans que l'on doivent en plus m'imposer de la compagnie. Je finis par m'endormir, toute habillée sur mon lit, la tête emplit de questions sans réponses.


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Chapitre 2:


- Je sors, je reviendrais pas tard !

- Quoi ? Tina attend reste ...

Blam !

Je dévalais les escaliers en vitesse éclair, sachant que ma mère allait me courir après pour connaître ma destination. Le problème, c'est que je ne la connaissais pas moi même. Je pris le métro direction Capitole. Une fois sur la place, je m'assis à une table du Café des Arcades, un café diriger par Mme ALOUCHE, une vieille amie de maman. Les serveurs me connaissent et savent quand j'arrive que quelque chose ne va pas. Pour une fois, ils m'ont laisser en paix et se sont contenter de me servir ma commande. Je la mangeais en esquissant la foule se pressant autour de la scène installée pour la fête de la musique. Cette année, les festivités se déroulaient dans la ville rose et le show serait retransmis en direct sur la plupart des chaînes de télé. Après avoir manger, je me levai et je flânais sans but précis, cherchant un endroit où je me sentirais bien, où mes questions s'envoleraient, où je pourrais éventuellement comprendre ce qu'il c'était passé hier. Je descendit dans le métro et pris la première rame venue qui m'amena jusqu'à Jean Jaurès où je pris la ligne B. Je n'ai pas peur de me perdre. Toulouse est ma ville. J'y est toujours vécue et j'en connais la plupart des recoins. Je me remit à gribouiller dans la rame et mes traits insignifiants sur le papier s'assemblèrent pour créer la silhouette d'arbres. Je souris.


- Je sais où je vais aller.


Je pénétrai dans le jardin public et me dirigeait vers le meilleur lieu que je connaisse : le jardin japonais. Cet endroit est une source d'inspiration infinie. Je coupais à travers les buissons et débarquais directement près de l'étang. Personne aux alentours.


- J'ai de la chance, aucun visiteurs, aucuns gardiens. Tout le monde doit être dans les bars pour le match.


En effet, la France jouait aujourd'hui contre je ne sais quel pays pour la coupe du monde de foot. Je m'installait sur mon rocher, à l'ombre d'un buisson et commençais mes tests.


- Voyons voir, dis-je à voix haute. Je suis presque sûre que le mur d'eau d'hier était salé. La seule eau salée que j'ai jamais bu c'est celle de la mer Méditerranée (le sel mis dans la carafe par des mecs complètement immature à la cantine ça n'a compte pas).


Donc en toute logique , j'ai fais apparaître une vague. Mais comment une vague s'est téléportée dans la cours du bahut ?

Je continuait de murmurer tout en griffonnant jusqu'à ce que la solution me parvienne. C'était pourtant évident. Évident mais incroyable. Tellement incroyable que j'avais refusé d'y croire alors que je le savais au fond de moi. J'avais fait apparaître la vague qui était dessinée dans mon carnet de croquis ! Je me souvenais très clairement d'avoir toucher le carnet puis, directement après, la vague était apparue.


- c'est dingue ... vite ! Mon carnet ! On va tester ça !


Je repris le cahier moleskine que j'avais posé à côté de moi et me remit à esquisser la forme d'un oiseau. Je m'appliquais un minimum puis, une fois le dessin finit, je soufflais et réfléchis un instant :


- Comment j'ai fait apparaître la vague ? En touchant le carnet oui mais à part ça ? J'ai touché d'autres dessins depuis hier et pourtant j'ai rien fais apparaître. C'est comme avant que je me dispute avec ces idiots de populaires : des dessins j'en touchais tous les jours que ce soit les miens ou ceux des autres. Alors c'est quoi l'astuce ?


Après dix bonnes minutes de réflexions, j'étais toujours aussi perdue. Au pif je décidais de faire comme dans les films, c'est à dire, de visualiser mon dessin pendant que je le touche. Eh bien, figurez vous que ça a marcher ! Le héron couché sur mon papier à fait irruption de nulle part et s'est posé sur l'étang du jardin japonais, comme si de rien n'était ! J'étais ébahi. Vite ! Réessayer ! C'est ainsi que je fis apparaître successivement une table prête pour le thé, des arbres supplémentaires et disparaître des graviers en les gommants. Au bout d'un moment je tentais de faire apparaître à nouveau un animal, un écureuil en l'occurrence et ce fut un franc succès. Je me dis :


- Et si j'essayais de refaire apparaître de l'eau ? Ou autre chose ? Du feu ?


Je me décidais finalement pour l'eau. Qui sait ? Avec une petite flamme j'allais peut être mettre le feu au jardin public et je préférais ne pas m'attirer davantage d'ennuis sans compter que faire cramer le jardin japonais et l'aire de jeux de mon enfance serait carrément un crime ! Je dessinais donc en quelques coups de crayons un petit nuage d'où tombait des gouttelettes je me concentrais pour le faire apparaître. Je poussais un cri et le héron qui avait eu le malheur de se trouver sous mon petit nuage s'envola précipitamment.


Mince ! Il risque d'alerter les gens dans le jardin ! Un héron à Toulouse ce n'est pas du tout courant !


Je tournais avec précipitation les pages du cahier et gomma le héron. Il disparut. Ça me faisait mal de lui enlever la vie mais je n'avais pas le choix. Une fois la panique passée je me décidais pour une expérience un peu plus risquée. Je passais une bonne demi heure sur mon dessin pour qu'il soit le plus fidèle possible. Après un long moment à rajouter les ombres et la lumière aux bons endroits, j'assombris le croquis pour rajouter des nuages et de fines gouttelettes qui, dès que je le décidais se mirent à tomber pour de bon. Je m'extirpais des buissons pour aller jeter un coup d'œil sur le reste du parc : le soleil brillait !


- C'est dingue. murmurais-je. J'ai fait pleuvoir sur la zone du jardin japonais.


Retournant sur mon rocher, au milieu des buissons, j'intensifiait la pluie qui devient une pluie d'orage. Je devais avoir l'air d'une folle à dessiner en riant en plein milieu du jardin. Cependant, la fatigue commençait à se faire sentir. J'avais mal à la tête et des courbatures partout, comme si j'avais couru mais je ne pouvais pas m'arrêter, la sensation était tellement grisante. Tout à coup, je tendis un craquement de brindille derrière moi. Je me retournais et vit un monsieur à l'air négligé, avec une barbe grisonnante de plusieurs jours qui se tenait juste derrière moi. Ses yeux brillaient et je vis qui l'avait sur le dos un sac de randonnée. C'était un SDF ! Il ouvrit la bouche et dis d'une voix rauque tandis que son haleine fétide me sautais au nez :


- C'est incroyable ! Tu as vu Marta ? Elle peux nous aider elle !

- Je...

- Viens avec nous petite, tu vas nous aider.


A ce moment adieu le courage des films et tous le pataquès. J'avais personne à protéger comme les super héros si ce n'est est moi même. Donc j'ai couru de toute mes forces en hurlant tandis que le SDF me criait de revenir. Je déboulais comme une flèche sur le boulevard des Minimes et ne m'arrêtais qu'une fois arrivée à la station de métro. Je me pensais en sécurité dans la rame mais une main s'abattit sur mon épaule et le vieux me dit d'un ton sans appel :


- Toi, tu viens avec moi.


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Voila ! J'espère que ces deux premiers chapitres vous auront plu. Promis, la suite sera postée la semaine prochaine et peut-être avant car j'ai conscience que je m’arrête au moment à suspens (rageant n'est-ce pas ?).


Bisous et à dimanche

Clara ;p

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